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La Lorraine en Live !

29 mars 2007

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L'association Red Hot Chili Local organise un festival Rock le Samedi 14 avril 2007 à la salle des fêtes de Boulay-Moselle (57), avec à l'affiche les groupes suivants :

- Noise Addict ( Heavy Rock )

- Lithium ( Rock Garage )

- DATF ( Rock Festif )

- Plush' ( Néo-Rock / Metal ) pour la sortie de leur premier album " D'une histoire à l'autre "

- Fahrenheit ( Rock 70' )

:)

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1 juin 2006

PPP ( pub pour mes potes)

- Melatonine mercredi  23 aout  maison Rabelais (café Mathis) 19h30

- Ky-Lin jeudi 24 aout le 5. 20h

29 avril 2006

En souvenir du bon vieux temps.

Concert anecdotique au Racer, en ce samedi 29 avril 2006. Pour beaucoup, il s’agissait de voir un autre concert de leur groupe préféré, de leur bande de potes, d’autres venez pour découvrir, certains simplement pour se bastonner devant du blast beat et de la double pédale. Pour moi, c’était autre chose. C’était le concert qui bouclait la boucle. La boucle de près d’une centaine de concerts depuis ses trois dernières années.

Ils ont fait un si grand chemin !

Detenzya est la reformation d’une partie des membres d’Hellstorm, qui jouait au Racer en 2003. Je les ai vu se former, se detenzya20modifier, chercher leurs voies, leurs riffs, se déchirer, se recomposer. Hier soir, ils étaient juste fabuleux, ont pris une grande assurance, un charisme toujours plus rageur. Dévorés par la passion, on retrouvait Antho et sa voix gutturale et imposante, Marc, qui slappe toujours si bien, Nico et ses riffs saccadés et agressifs, et ce petit sourire en coin, qui traduit tout son plaisir de la scène, et leur petit nouveau Yvan qui n’a rien à envier à ses précurseurs derrière les futs. Big up aussi à Damien qui a aidé à faire le son toute la soirée. Mention spéciale pour la 100%core « ouh-ah ouh-ah ouh-ah » et pour leur très jolie balade Etre Incompris. Suivez la route, c’est Detenzya qui signe un retour atomique.

      

Kryzees c’est mon tout premier concert amateur, au bar le Capri d’Amnéville. Le jour de la révélation s’est fait akryzees16vec les O-Zone de l’époque, qui reprenait Smoke on the Water et qui m’ont révélé au monde du métal amateur en Lorraine. C’est avec Seb que j’ai su que je voulais toucher une quatre cordes, avec Damien, Laurent et Pierre (ancien et nouveau) que j’ai su qu’on pouvait bouger la tête et se prendre des solos guitar héroïques avec délectation dans la tronche. Hier soir, ils avaient sous leurs ailes Axel, leur nouveau guitariste. Maintenant Laurent peut faire mumuse avec la cymbale de Pierre, motiver les foules, annoncer la couleur : vous en voulez encore ? Eux aussi. Kryzees, ils sont inépuisables ! Mention spéciale pour la reprise de Manowar, vraiment cool et pour leurs tubes heavy metal qu’on ne se lasse pas d’entendre !

Dark Prophecy accuse sûrement le changement le plus radical dans le style musical. En cherchant longtemps, ils ont essayé un compromis entre différents styles, et hier soir, on assistait au point culminant. Ils se sont trouvés à travers un black death avec des nappes de chœurs, des violons, une double pédale inimitable, un chant monumental et imdark_prophecy291pressionnant tout comme le charisme des 6 musiciens qui ne tiennent jamais ensemble sur scène. Je me rappelle l’œil mouillé d’Atomistyk sur la scène du Racer il y a trois ans, ce groupe un peu fragile qui ne savait pas trop où aller et qui en est là aujourd’hui. J’ai toujours vu de près (ou de loin) l’évolution de mes cousins, de Joe et Greg, de la cohésion qui les unissait puisque amis sur scène et dans la vie. J’ai pris mon pied à suivre Ronan derrière la table des lumières sur Scarified Life, et tout le début du set. Hier soir, j’étais simplement fière d’avoir pu faire partie de leur petit monde, rien qu’un peu… Je suis fière de vous les gars, comme jamais ! Pourtant, tout ça je le sais, ce n’est qu’une « Rotten Reality ». ( démo de Dark Pro Sexual Necrobsession en vente 5 euros).

   

Diamond Dust clôturait le concert d’hier soir. Les figures emblématiques du heavy metal accompagnaient tous mes amis pour ce concert unique et immanquable pour tous les membres de Dark Side. Bon et bien Diamond Dust, je m’y attendais, c’est toujours très bon, très professionnel, très très carré. Les cheveux étaient très bouclés et très longs, le clavier rajoute un peu d’originalité dans leur set bien rôdé. La mention spéciale revient à leur tube « Fight For the Witch » qui est vraiment prenant et qui met tout le monde d’accord. Ce morceau figure d’ailleurs sur leur démo en vente depuis janvier. Enfin, simplement un Joyeux Anniversaire à leur bassiste.

   

 

Vous ne pouvez pas comprendre. Pas que vous soyez des imbéciles, seulement je suis certaine d’avoir été la personne la plus émue de cette soirée. La plus en pleurs. Simplement parce que j’ai vu qu’ils ont grandit, qu’ils sont forts, qu’ils sont des hommes et qu’ils appartiendront toujours à mes plus beaux souvenirs de jeunesse.

Maintenant, la boucle est bouclée.

(merci à Elsa pour les photos et à Simon pour m'avoir laissé l'aider à faire les lights)

15 avril 2006

Metal Therapy #3

Le samedi 15 avril, en plein week end de Pâques, a eu lieu la troisième édition du Metal Therapy organisée par l’association Evolution Prod au Galaxie d’Amnéville. Pour 40 euros, les amateurs pouvaient allègrement se prendre 15 heures de metal dans la tête. Et ce fut également mon cas. L’affiche était loin d’être affolante, mais l’expérience valait vraiment le coup d’œil.

Vers 11 heures du matin, le public pénètre dans la petite configuration du Galaxie pour assister au concert d’Inhatred . Il n’y a pas foule, mais l’effervescence s’installe doucement.

Au moment où le groupe de métal hardcore français The A.R.R.S  débute ses vingt minutes de set, le public ressemble à ça :

public_the_arrs1

Sinon, fidèles à eux-mêmes, the A.R.R.S nous donne de la sueur, de la dread lock qui bouge, des riffs saccadés saturés, lourds et précis, du KDS et un bon contact avec le public.

S’ensuit le groupe Manimal et je me rends compte que la sonorisation laisse un peu à désirer. Les guitares sont un peu trop en avant au détriment de la section rythmique et surtout de la voix qui est très rapidement saturée dans les fréquences les plus aigues.

Mais il est déjà presque midi et la faim commence à se faire sentir. Je rentre donc chez moi et loupe Scar Symmetry (du death trash mélodique)  et One Man Army and the undead quartet (death metal suèdois) . blockheads12

Je retourne dans le Galaxie alors que le show des grindcoreux de Blockheads débute. Originaires de Nancy, le groupe qui a conquit samedi après-midi, un public qui n’était pas forcément rallié à l’esprit grind core, a vraiment pris son pied sur ce plateau qu’ils ont qualifié d’éclectique. Signés et distribués par Overcome, leur nouvel album Shapes of Misery, était présent en exclusivité au Metal Therapy avant sa sortie officielle en mai. Blockheads est une des très bonnes surprises de ce festival. (et humainement parlant, ils sont vraiment super sympas et ont su restés très humbles).

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blockheads  public_blockheads21

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Contente ensuite de voir en live pour la première fois the Old Dead Tree, du rock metal gothic, un peu atmosphérique avec une voix claire vraiment appréciable, après le fort condensé de violent qu’on avait déjà pu entendre depuis le début du festival. Et bonne nouvelle pour les fans du groupe, ils seront à l’affiche du Metiz Art le 20 mai prochain.

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S’ensuit le show des londoniens de Sikth du metal progressif avec (j’ose dire enfin), un double chant. Vraiment classe, même si le chant clair n’est pas mon préféré. Mais ça bute bien, c’est dynamique et le public était encore une fois bien présent. Sikth, j’ai beaucoup aimé.

   

   

bassiste_dagoba1

Mais pas autant aimé que ma deuxième claque de la soirée : les marseillais de Dagoba. Un charisme assez impressionnant pour ces quatre grands garçons signés chez Season Of Mist et qui chanteur_dagoba1sont actuellement en pleine tournée avec Sepultura et In Flames (rien que ça). Le groupe a une vraie volonté de s’exporter à l’étranger même si c’est toujours un plaisir pour eux de se produire en France. Enfin avec la culture metal qui nous caractérise, il ne faut pas s’étonner si nos bons groupes s’exportent ! Enfin, à jouer avec les plus grands (Machine Head, Korn etc.) on sent bien qu’ils ont chopé un potentiel énormissime et que dans quelques années, ils seront (je l’espère) un groupe de référence.  

   

gojira

Comme le public et moi-même sommes sur notre lancée, on se dit qu’on a qu’à également voir Gojira. Lourd, lourd, violent, encore violent, technique, machine bien rôdée, encore des Français qui savent y faire avec le metal. Voilà, pas trop de concessions, ils balancent leur show dans la face d’un public qui est peut être encore en mal de riffs assassins. C’est un peu comme un combat à la mitraillette, la grosse caisse est dans les temps, la basse est puissante. Bref. Gojira quoi.

   

 

Je loupe complètement Amorphis puisque en interview avec Werther de Dagoba et parce qu’il faut bien manger aussi pour tenir le coup.

A 20h40, Soilwork débarque sur la scène du Galaxie et donne au festival une nouvelle ampleur. L’heure des grosses pointures nordiques à sonné. Avec un album signé chez Nuclear Blast, Soilwork envoie un death trash mélodique puissant, carré, bien en place, professionnel et plutôt séduisant.

bassiste_soilwork

     soilwork1      soilwork2      soilwork3

Bon et puis après… il y a Hypocrisy. Je vois déjà les yeux émoustillés par le très beau drapeau du groupe, qui n’est autre que la pochette de Virus, leur dernier album. Ca piétine et trépigne d’impatience, mais les quatre suédois pointent enfin leurs guitares et Peter Tägtgren remercie la France. Enfin, nous à la rigueur, on remercie Hypocrisy pour le show démentiel. Moi j’essaie de capter leurs regards et je m’occupe plus sérieusement de savoir comment Mikael Hedlund joue « Osculum Obscenum ». Je termine le concert assise dans un siège, admirant les performances, mais regrettant un peu le son plus que moyen du concert.

hypocrisy2

     hypocrisy      hypocrisy3      hypocrisy1

A 23 heures 10 et n’en pouvant plus, le silence précède une intro angoissante, avec des chœurs d’églises, des claviers qui font froids dans le dos, et qui sont un présage au show de … Mayhem. Ahhhh. Je savais que ça serait quitte ou double. Du true black : risible ou très pro. Bingo. Même si ça n’a à mon humble avis, rien à voir avec le Mayhem d’il y a dix ans (parce qu’il n’y a plus le provoquant Euronymous, figure de proue du Black Inner Circle et modèle incontestable pour bon nombre de jeunes groupes de black), le groupe de samedi soir à un nom et pas des moindre. MAYHEM. A la tête du troupeau, le sombre Attila, la foule scande son nom et moi, à cinquante centimètres de lui, je n’ai plus peur. Ce ne sont ni ses grimaces, ni sa voix gutturale proprement fabuleuse (pas trafiquée du tout en plus), ni même les quelques traces noires sur ses bras et son visage qui m’effraient. Je reste simplement sans voix parce que c’est très bon. Loin de ce à quoi je m’attendais. De les voir de si près en plus, quel plaisir ! Une heure de concert que je ne vois pas passer parce que visuellement, techniquement et musicalement c’est super intéressant.

chanteur_mayhem

     mayhem21      mayhem1      mayhem3

La tête d’affiche, c’est Moonspell. Des portugais qui jouaient en exclusivité française. Là aussi, je me prend une sacrée claque. Sans être fan du genre, le combo (drums-guitares-basse-clavier-chant) me donne sur certaines compositions des frissons. Il y a une chanson (dont je ne connais pas le nom) en particulier, qui a été redoutable de part une ligne de basse géniale (faut voir la six cordes du bassiste aussi…). Enfin, Fernando Ribeiro est quelqu’un de très poli et de très élégant puisqu’il n’hésite pas à essayer de parler en français et change de tenue au fil du concert. Bravo Moonspell donc.

 

chanteur_moospell

    bassiste_moonspell      guitariste_moonspell      moonspell1

Et enfin, c’est terminé. Je suis pleine de metal dans ma tête, dans mon cœur, et j’ai passé 15 heures de folie avec d’excellents musiciens, un gros son, et des étoiles dans les yeux. Ca fait du bien.

9 avril 2006

Uncommonmenfromars

Jétaistentéedécriretoutelachroniquecommeça. Mais finalement, je vais vous épargner ça. Incredible Rock Machine Tour 2006 réunit pour 50 dates à travers

la France

, les excellents Uncommonmenfrommars et leurs confrères des itw_bus_1Burning Heads. Leur tournée les arrêtent à Toul où je suis passée leur faire un petit coucou, parce que finalement on a pas l’occasion tous les jours de voir des extraterrestres dans la musique. Uncommonmenfrommars, c’est du skate punk qui arrache bien. Le live report :

Pagney derrière Barrine. 18 heures. Gérald, Pince et moi-même arrivons dans l’antre de Paulette et sur la scène, ils sont en train de faire les balances. Le staff technique nous salue et nous attendons. Leur son est très bon, les va et vient de l’ingé’ son doivent y être pour quelque chose. Ils font tourner deux chansons pour les derniers réglages et ça y est. Ils disent bonjour, sympathiques. On atterrit ensuite dans leur tour bus : à l’intérieur ? Un grand foutoir de tournée : des stickers,  des dessins, des caleçons à motifs, dans un sceau : du miel et du lait. Après une très intéressante interview pour le webzine Adrenalyn,  et quelques photos, nous repartons.

Quelques heures plus tard, le concert commence. Tout de suite, sans concessions, ça bute. En quelques secondes, je me sens euphorique. Tout ce dont on a besoin est là. J’ai même l’impression pendant le début du concert, d’avoir quitunco_20té la pluvieuse lorraine, pour un club californien. Daff , Ed, Jim et Trint envoie leur son avec une telle détermination, une telle précision (malgré quelques pains et des soucis techniques) qu’on ne peut être que subjugué. On assiste là, à Toul à un pur show made in USA. Entre Washington et l’Ardèche, les frangins accompagnés par le nancéen Jim ont quatre voix qui scotchent et qu’ils manient avec beaucoup d’intelligence, une énergie à couper le souffle, des chansons qui font headbanger. En bref : La claque ! Leur jeu de scène est splendide, ça bouge dans tous les sens, ils ne restent pas en place une minute et pourtant tout leur concert est merveilleusement en place justement.

C’est un show haut en couleur autant dans les chevelures que dans les lights. Les compositions s’enchaînent, ils balancent quelques vannes, et repartent pour des riffs de pure tradition punk rock à

la NOFX

et autres maîtres du genre. Tout ça est très professionnel, dans la prestation, dans le son, dans l’amplitude, dans les compositions et dans le contact avec le public. Le seul hic, c’est qu’ils jouent beaucoup de chansons de leur nouvel album « Scars are reminders » et que moi, je ne connaissais que leur premier bijou « Vote for me ». Mais heureusement, à l’heure des rappels, ils nous concèdent l’excellente « Tatoo » dont je vous livre ici quelques paroles :

unco_11

You homophobes FUCKS don't tolerate SHIT
And I don't wanna hear about it
You nazi SKINS don't tolerate SHIT
And I don't wanna hear about it
You politics FUCKS don't give a fucking SHIT
And I don't wanna hear about it
I hate you aaaaaaalllllllll
And I don't wanna hear about it

J’ai encore mille détails à vous apprendre, mais il aurait mieux fallu venir vérifier par vous même que vous avez encore du chemin à faire avant de devenir des rock stars…

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31 mars 2006

Punk is not dead

Ils vous le confirmeront, ce fut un véritable périple pour trouver l’endroit. Des églises chelous, des supermarchés trop nombreux, des feux rouges. Et puis finalement, nous y étions. Où ? Dans un squat de Montigny les Metz. Alors vous vous dites peut être : quoi ? Qui ? Comment et surtout que faisait elle la bas ? Et bien quand je suis arrivée, je me suis posée exactement la même question.

Là, tout est étrange, l’ambiance, les gens, la bière, les regards, tout semble un peu différent d’ailleurs. Tout est à peu de choses près comme dans les clichés que vous vous faites d’un squat.

Les premières notes qui parviennent à mes oreilles endolories par le chant des rapaces, sont celles d’une basse en disto, soutenues par une jolie demoiselle qui chante des histoires de lutins entrecoupées par des onomatopées et des fluctuations vocales assez saugrenues. Parfois elle chuchote ses histoires, parfois elle émet des sons bizarroïdes. En tout cas, tout ça était digne d’un concert Fragment, tellement la musicalité est difficile pour des oreilles inexpérimentées.

La hyacinthe est une pierre fine d’une couleur jaune rouge. Mais Hyacinth est aussi un projet messo-luxembourgeois très intéressant. Très agréable surprise pour ce groupe qui s’exporte extra-muros dans des tournées françaises, allemandes etc. et que j’ai pu enfin entendre dans nos contrées. J’avoue clairement, je n’ai pas vu grand-chose, le squat était à ras bord et la musique était forte. Mais les riffs de guitare donnent la chair de poule, le batteur est tout simplement grandiose et l’ensemble est d’une cohérence et d’une intensité musicale vraiment appréciable. Il me reste à étudier le message punk du groupe, dont je n’ai entendu que des bribes d’explications.

Il y avait ensuite un groupe de hip-hop, deux garçons, qui avaient un bon flow, mais franchement j’avais besoin d’une pause et je suis allée me balader dans le squat, où on pouvait voir deux expositions assez sympas, donc je n’ai rien à en dire.

Et puis, tard dans la nuit, Strong as Ten a clôturé cette soirée déjà riches en émotions. Strong As Ten ? Du fast core messin qui met des claques. Avec des chansons qui doivent durer entre 15 secondes et 1 minute, le combo impose un style dépouillé, rapide et violent. Un extrême qui mérite d’être connu pour les gens qui sont assez ouverts d’esprit pour réussir à l’apprécier. Emmenés par leur très charismatique chanteur (uhuh, je t’avais dis que je le ferais), il fallait être au moins fort comme dix pour réussir à jouer (à poil) devant ce public survolté qui arrache le plafond, saigne, exulte devant la prestation de ce groupe made in la clique de la salade qui ne manque pas d’humour « Cette chanson s’appelle Lars Ulrich. On la dédicace à Lars Ulrich ». Zombi City, Franck Sinatrash, une reprise de Black Flag,  encore quelques cris : le tour est joué et tout le monde termine épuisé mais content.

Moi, ravie d’avoir enfin pu voir un petit peu de HxC dans ce paysage messin qui en manque cruellement…

25 mars 2006

La nuit du skate 3ème édition

Nous sommes à Laxenexy. Il grisaille, en ce samedi soir. Je m’apprête à voir Silence, Noxious, Earthsmile, un groupe mystère et Stentor. La soirée promet d’être puissante et animée.

Et en fait, non pas du tout.

Monte sur scène, Silence, que j’ai vu l’an dernier. Grâce à ce blog, j’ai rencontré Mathieu, leur chanteur, ce grand blond californien, au short militaire, qui arbore un sourire confiant et qui m’a demandé d’aider leur caméraman a tourné leur silenceprochain clip. Leur concert est assez sympa, surtout la chanson Inner Prison qui arrive en début de set et qui est redoutablement puissante. Mais la formule s’effrite un petit peu avec les autres chansons et je suis encore une fois navrée qu’ils reprennent Sepultura. Enfin après ça les regarde, mais je pense que les reprises d’un groupe mythique comme Sepultura, ils peuvent s’en passer… Voilà, pour conclure, Silence se défend bien dans son style, et je les encourage à travailleur leur originalité.

Ensuite, quelques mots sur Noxious, censés être les guest stars de la soirée. Une brève présentation pour vous apprendre qu’ils évoluent dans le crossover metal, Noxious possède la particularité d’avoir un DJ et deux chants. Dès le début du concert, je fais un parallèle qui peut ou non se justifier, avec le combo parisien des Black Bomb A. Comme eux, les voix se mélangent, fusionnent, tantôt criés graves, tantôt aigues, tantôt rappées, tantôt bourrines. Le jeu de scène est très correct, les compositions sont sympas mais un peu répétitives. Le tout est un peu « too much » pour moi. Ils en font des tas, ça correspond sûrement à la manière dont ils veulent amener leur public à bouger, mais ça manque un peu de mesure. Honnêtement ça se défend, moi j’ai trouvé ça pas mal, sous réserve de les revoir dans d’autres conditions.

Arrive Earthsmile, ce fameux groupe messin composé de Jérôme « Oooh » Dichiara, des deux Tom’s earthsmile(celui qui officie sur lesdits toms et l’autre qui a la réputation d’être borgne), de XXX Pince, et de Slash Borland alias Gérald, cinq compères qui connaissent des hauts et des bas et qui sur ce coup étaient plutôt vers le bas puisqu’ils n’ont pas réalisé un concert fantastique : des pains, des accordages difficiles, des breaks trop longs, bref, des petits soucis qui me font aujourd’hui dire : « dommage ». Enfin, si on en croit les 8-12 ans qui faisaient des pogos, ils auront au moins eu le mérite de se faire de nouveaux fans. Bref, en tout cas, toujours respect pour leur jeu de scène, et mention spéciale vidéo gag pour la reprise de Proud qui ressemblait au final plus à une reprise de « Pain » de Soufly et Chino Moreno qu’à l’originale des sourires.

Après, il y a eu le groupe mystère et Stentor mais moi je m’en suis enfuie, fatiguée et complètement stressée par la voix crispante du vendeur de Planet D qui offraient les fins de stocks du magasin lors d’une tombola interminable.

24 mars 2006

Un vendredi soir à l’Elixir.

Oui, oui, moi j’enchaîne. Pas le temps de me reposer, j’y retourne, il y a des semaines comme ça…

Donc vendredi soir, je suis allée voir Zéro Degré. Si ce nom vous est familier, c’est parce que c’est l’un des projets électro-post-rock des plus hypes de Metz. Forcément, on cumule des musiciens de talent, on secoue le shaker en dessous de l’Elixir, et puis voilà, ça fait des dates par ci par là, et ça devient assez impressionnant comme la plupart des projets de Nico de toutes manières. Enfin, en tout cas, vendredi soir, Julien a dit que pour lui « c’est le meilleur concert de Zéro Degré qu’ilspublic_elixir  aient fait ». Pour ma part, j’ai préféré celui de l’Entonnoir Insomniaque, mais c’est certainement dû au fait que j’ai du passer la soirée de vendredi coincée dans 4 centimètres carrés, entourée de part et d’autre par la clique de la salade qui était venue en masse. Je pourrais me la jouer à la Bret Easton Ellis en vous énumérant les nombreuses personnalités locales qui figuraient à cette soirée : le couple Not Kill, une partie de Strong As Ten, Monsieur Florian Schall, Maddy Faetherstone, Geo Lolli, l’ex copine a, la nouvelle fiancée de, la copain de la fiancée de. Une grande mafia en tout cas, qui a, je l’espère apprécié autant que moi le set de Zéro Degré qui s’est achevé sur une impro bruyante et enervée, tout en crescendo comme je les aime.

Je voudrais remercier, celui sans qui rien n’aurait été possible, un mec mégalomane et adorable, qui mène les Fort comme Dix à l’aide de hurlements, j’ai nommé Deyan Mla… Mla…enfin Mla quelque chose.

23 mars 2006

Un jeudi soir à la MDE.

C’était wok’n’woll jeudi soir à la maison de l’étudiant, sur l’île du Saulcy où certains, comme moi, naufragés de la fac, étaient amenés par l’écume de la bière pour échouer sur la grève de la grève. Trop de métaphores point n’en faut, alors pour faire simple, l’affiche de ce jeudi 23 mars se composait des Drapes, de Soul Accelerator et de Toxic Kiss.

   Les Drapes ? Signature Hound Dog Records, le trio emmène aux alentours de 21 heures, un public de trèspublic_toxic_kiss bonne humeur et complètement prêt à faire la fête. The Drapes démarre sur un morceau de rockabilly (où à qui vous voulez), assez entraînant, dansant, qui me rappelle je ne sais quel film. Et puis, les morceaux s’enchaînent, frénétiques, agréables, carrés et en même temps super roots.  Inexplicablement, chacun des morceaux me fait penser à la BO d’un film culte que je n’aurais pas vu.  Avec relativement peu de chant mais un micro de crooner (pas de Crooner Alley, hein, oui, je sais c’est dur), the Drapes réussit pourtant un pari osé en remettant à la mode le rock’n’roll.

Soul Accelerator ? du garage punk nancéen. Comme ils le disent eux-mêmes sur leur site ils « tend[e]nt plus vers la copie, qui certes fait dresser l'oreille des rockers locaux, mais ne permet pas de les imposer. » Après s’ils trouvent avoir mûri, ça reste vraiment du garage punk et là c’est quitte ou double, on aime ou on aime pas. Moi j’ai dis banco, même si le public n’a pas vraiment suivi. Ils me font regretter les Sperms, qui ne reviendront dans nos contrées qu’à la fin de l’année… C’est donc avec un œil mouillé et nostalgique que j’ai écouté Soul Accelerator.

Pour finir, il y avait (encore) Toxic Kiss, que je ne me lasse pas de voir en concert. Et ils ont mis le feu, comme à chaque fois, ça doit même devenir irritant pour les groupes messins à force. Bref, Manöx a barraguiné du franglais entre les toxic_kissmorceaux, Lily Water a frôlé l’hystérie, la section rythmique était au garde à vous et les onomatopées diverses et variées ont rendu le set de Toxic Kiss à la fois électrisant et audacieux, frais et énervé, délirant dans tous les cas, malgré la symétrie et la netteté du jeu de scène : une basse à chaque extrémité, une chanteuse de part et d’autre du guitariste, qui lui-même se trouvait devant le batteur. C’est joli à voir et à entendre, c’est dommage que l’album soit si cher, mais je me console avec le morceau « Toxic Kiss » sur leur site internet. En tout cas, ils ont eu des rappels car le public était bouillant, et j’aime le voir si emballé par un groupe. Alors l’alcool ou la passion de la musique, je ne sais pas mais c’était vraiment très plaisant...

Donc, bref, enfin, c’était un moment fort, même si le son l’était beaucoup trop…

11 mars 2006

Soirée Black metal au 412.

Hmm. J’ignorais à quelle sauce j’allais manger les trois groupes de samedi dernier au 412. La sauce black metal est sans doute la plus appropriée. Samedi soir, donc, Pascal accueillait la bouche de l’enfer dans son café. Trois groupes qui, si on les multiplie par deux donnent 6, chiffre qui n’est pas sans rappelé un certain Satan.

Les premiers sortis, ce sont les garçons bouchers de Necrofurya. En surfant sur leur site, j’ai découvert qu’ils jouaient depuis 2000. Ca fait quand même un bail. Bon, je prends le risque d’être possédée ou de me faire égorger dans mon p3110002sommeil mais j’y vais. J’ai rarement vu quelque chose d’aussi grotesque. Scéniquement parlant, c’est une catastrophe : des corpse paint ridicules, du sang sur le chanteur qu’on pourrait qualifier de « répugnant » (chanteur  qui n’a par ailleurs pas une voix exceptionnelle)  la bassiste et le batteur ont vraiment l’air de se s’ennuyer sur scène en plus de ne pas être très doués pour leurs instruments. Franchement au-delà des compositions qui n’étaient pas trop mon style, il n’y avait aucune énergie, c’était vraiment mou, gras, effrayant, splendidement déconcertant en tout cas. Il n’y avait guère que le guitariste qui relevait un peu le niveau en ayant l’air un tantinet plus motivé que le reste du groupe. Et honnêtement je m’en fous si je me fais insulter, car tous les gens avec qui j’ai parlé ce soir là ont été unanimes : c’était vraiment affligeant. (Mais c’est dommage pour la tête de porc cela dit). Allez on reprend tous ensemble : « Croire en Dieu, culpabilise. Dieu n’existe pas !!! ». Necrofurya, j’ai goûté : j’aime pas !

 

En même temps j’étais surtout venue pour Dark Prophecy  que je n’avais pas vu depuis bien longtemps. Alors oui, je vais être plus élogieuse, mais niveau scénique, ça n’a quand même rien à voir, et c’est nettement plus agréable. p3110022Dark Prophecy n’est pas vraiment adepte de la philosophie « peinture noire et blanche sur la tronche » (excepté pour Thomas), il n’empêche, leurs compositions sont cla.sses. Bon j’avoue, les deux nouvelles chansons ne m’ont pas vraiment scotchées, mais il y avait Rotten Reality, la meilleure chanson de leur set et qui figurera sur le cd (Sexual Necrobsession) qui arrive la semaine prochaine si tout va bien. En plus de ça, ils ont terminé leur concert par une reprise de Legions Unleashed de Graveworm, et tout le monde a vraiment assuré. En bref, je trouve toujours Dark Prophecy un peu ovni par rapport à leurs confrères black, mélange peut être étonnant et détonant  du à leurs influences hardcore, chanson française, death et black. En tout cas c’est toujours un plaisir de les voir sur scène, et apparemment je ne suis pas la seule à le penser.

 

Pour finir il y a eu Svartblut, du true black comme on en trouve qu’en enfer où dans le berceau de Burzum ou Mayhem. Ils se sont placés en tête d’affiche pour leur deuxième concert et si j’en crois les échos que j’ai eu, les garçons n’ont pas l’air très sympas. En même temps, ils doivent probablement traîner dans les cimetières et brûler des souris, alors l’image colle tout à fait. Mais pour arrêter dans les stéréotypes, je n’ai même pas envie d’user de mots pour décrire ce jeune groupe qui n’a rien de prometteur. Un simple salut nazi les a discrédité aux yeux de tous les gens sains d’esprit de ce bas monde. Si c’est leur deuxième concert, espérons seulement qu’il n’y en aura plus jamais d’autres…

Moi je suis méchante et eux alors ? Comment ça ce n’est pas constructif comme remarque ?

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La Lorraine en Live !
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