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La Lorraine en Live !
31 mars 2006

Punk is not dead

Ils vous le confirmeront, ce fut un véritable périple pour trouver l’endroit. Des églises chelous, des supermarchés trop nombreux, des feux rouges. Et puis finalement, nous y étions. Où ? Dans un squat de Montigny les Metz. Alors vous vous dites peut être : quoi ? Qui ? Comment et surtout que faisait elle la bas ? Et bien quand je suis arrivée, je me suis posée exactement la même question.

Là, tout est étrange, l’ambiance, les gens, la bière, les regards, tout semble un peu différent d’ailleurs. Tout est à peu de choses près comme dans les clichés que vous vous faites d’un squat.

Les premières notes qui parviennent à mes oreilles endolories par le chant des rapaces, sont celles d’une basse en disto, soutenues par une jolie demoiselle qui chante des histoires de lutins entrecoupées par des onomatopées et des fluctuations vocales assez saugrenues. Parfois elle chuchote ses histoires, parfois elle émet des sons bizarroïdes. En tout cas, tout ça était digne d’un concert Fragment, tellement la musicalité est difficile pour des oreilles inexpérimentées.

La hyacinthe est une pierre fine d’une couleur jaune rouge. Mais Hyacinth est aussi un projet messo-luxembourgeois très intéressant. Très agréable surprise pour ce groupe qui s’exporte extra-muros dans des tournées françaises, allemandes etc. et que j’ai pu enfin entendre dans nos contrées. J’avoue clairement, je n’ai pas vu grand-chose, le squat était à ras bord et la musique était forte. Mais les riffs de guitare donnent la chair de poule, le batteur est tout simplement grandiose et l’ensemble est d’une cohérence et d’une intensité musicale vraiment appréciable. Il me reste à étudier le message punk du groupe, dont je n’ai entendu que des bribes d’explications.

Il y avait ensuite un groupe de hip-hop, deux garçons, qui avaient un bon flow, mais franchement j’avais besoin d’une pause et je suis allée me balader dans le squat, où on pouvait voir deux expositions assez sympas, donc je n’ai rien à en dire.

Et puis, tard dans la nuit, Strong as Ten a clôturé cette soirée déjà riches en émotions. Strong As Ten ? Du fast core messin qui met des claques. Avec des chansons qui doivent durer entre 15 secondes et 1 minute, le combo impose un style dépouillé, rapide et violent. Un extrême qui mérite d’être connu pour les gens qui sont assez ouverts d’esprit pour réussir à l’apprécier. Emmenés par leur très charismatique chanteur (uhuh, je t’avais dis que je le ferais), il fallait être au moins fort comme dix pour réussir à jouer (à poil) devant ce public survolté qui arrache le plafond, saigne, exulte devant la prestation de ce groupe made in la clique de la salade qui ne manque pas d’humour « Cette chanson s’appelle Lars Ulrich. On la dédicace à Lars Ulrich ». Zombi City, Franck Sinatrash, une reprise de Black Flag,  encore quelques cris : le tour est joué et tout le monde termine épuisé mais content.

Moi, ravie d’avoir enfin pu voir un petit peu de HxC dans ce paysage messin qui en manque cruellement…

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Commentaires
J
le groupe de rap c'était CALAVERA (hip hop anarcho de St etienne)
Z
Je n'ai pas vu la demoiselle qui jouait avant Hyacinth, mais au vu de la description que tu en fais, je pense qu'il s'agissait de Basic Weed. <br /> A part ça c'est vrai que Hyacinth c'était bien, et que le squat est impressionnant.
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